A Werewolf Boy (2012)

a-werewolf-boy-song-joong-ki-2A Werewolf Boy (en coréen: 늑대소년 ; titre alternatif : Wolf Boy) est un film fantastique coréen qui raconte la rencontre entre une jeune fille venue à la campagne pour soigner sa maladie (Park Bo-young) avec un jeune homme-loup (Song Joong-ki) dans la Corée rurale des années 60. 
Réalisé par Jo Sung-hee (조성희) qui présente ici son deuxième long métrage après End Of Animal (“짐승의 끝”) sorti en 2010, film qui a attiré l’attention dans de nombreux festivals à travers le monde.

A Werewolf Boy a été présenté pour la première fois pendant le Festival International du Film de Toronto (TIFF) de 2012, puis au Festival International du Film de Busan (BIFF) avant de sortir en salle le 31 Octobre 2012.

Le 16 Décembre 2012, le film comptait déjà 7 millions d’entrées, faisant de ce film le troisième succès de l’année 2012 derrière The Thieves et Masquerade, mais aussi le quatrième meilleur succès de tous les temps en Corée.

 Website : http://www.awerewolfboy.com/ (eng) http://wolfboy.interest.me/ (kr)

Facebook : https://www.facebook.com/2012werewolf?fref=ts

Twitter : https://twitter.com/wolfboy_2012

Synospis :

Kim Su-Ni (김순이), femme âgée de la soixantaine vivant aux Etats-Unis avec sa famille, reçoit un appel de Corée à propos de la vente de la maison familiale dans laquelle elle a vécu longtemps auparavant. C’est accompagnée de sa petite fille Eun-Joo (은주) que Kim Su-ni redécouvre cette maison qu’elle a abandonnée 40 ans plus tôt. A cette époque, en 1965, Su-Ni et sa famille quittent Séoul pour s’installer à la campagne afin de vivre dans un environnement plus sain pour sa santé fragile.

C’est dans cette maison qu’un jour l’introvertie et timide Su-Ni découvre un jeune homme en haillons, ne parlant pas, ne comprenant pas un mot de ce qu’on lui dit et se comportant tel un animal affamé. Commence alors un étrange face à face entre la jeune fille et cet étrange homme, surnommé Cheol-Soo (철수), mi-humain par l’apparence et mi-chien par les attitudes.

Critique de Célia pour Bonjour Corée :

On se demande s’il existe des personnes sur cette terre, s’intéressant quand même un peu au cinéma, qui n’ont pas encore entendu parlé de A Werewolf Boy, film parlant d’amour entre une jeune fille à la santé délicate et un homme-loup.

Quelles qualités peut bien posséder ce film pour que des mois avant sa sortie en salle on commence déjà à le qualifier de film magnifique ? Et comment un film au scénario évident dont l’issue est connue d’avance peut amener 7 millions de Coréens dans les salles de cinéma ?

D’abord, et même si le scénario est loin d’être original, l’histoire de rencontre entre la Bête et la Belle reste une histoire qu’on aime raconter encore et encore dans le cinéma, les dramas et les livres d’aujourd’hui. On aimera dans ce film la manière dont est relatée l’évolution de la relation entre Su-Ni et Chul-Soo au fil de l’histoire passant d’un échange de dédain et incompréhension vers une relation de maître et chien pour se transformer en un amour tendre bravant la peur, le temps et l’oubli.

Et que dire des acteurs sinon qu’ils excellent l’un comme l’autre dans leur rôle ?

Song Joong-Ki (송중기) réussit à vous captiver pendant les deux heures du film sans prononcer plus de dix mots en tout et pour tout ! Et ce n’est pas parce qu’il est beau ! On ne s’aperçoit pas que le dialogue entre les deux personnages principaux n’est que monologue tant le visage et les expressions de Song Joong-Ki parlent pour lui. Nul besoin de mots pour comprendre la profondeur des échanges entre Su-Ni et Chul-Soo.

Park Bo-Young (박보영), récompensée maintes fois pour son rôle dans Speedy Scandal, nous offre une prestation sans faute de cette jeune fille qui réapprend à sourire et à vivre après la mort de son père auprès de cet être si étrange qu’est Chul-Soo.

On ne peut oublier l’actrice Jang Young-Nam (장영남), qui évolue avec aisance dans cette histoire en mère veuve aimante et compréhensive malgré les déboires et humiliations auxquels elle doit faire face pour élever ses deux filles et leur compagnon d’infortune dans ce village perdu entre forêts épaisses et champs à perte de vue.

Bref, un très beau film à voir pendant nos longues soirées où il fait froid dehors et que le vent souffle fort.