Snowpiercer (en coréen : 설국열차) est un film de science-fiction qui raconte la lutte des classes au sein d’un train ayant à son bord les derniers survivants de la Terre.
Ce long-métrage à la triple nationalité (sud-coréenne, américaine et française) a été écrit et réalisé par Bong Joon Ho (봉준호) et est inspiré de la bande dessinée française « Le Transperceneige » de Jean-Marc Rochette et Jacques Lob.
Présenté pour la première fois le 7 septembre 2013 en clôture du Festival du Film Américain de Deauville en France, ce film a bénéficié d’un budget de 39 millions de dollars.
Sorti le 30 octobre 2013 dans les salles obscures françaises, il totalise pour le moment 272 262 entrées au box office.
En Corée du Sud, le film a atteint les 9,3 millions d’entrées sur 14 semaines.
Casting : 
Durée : 2h06
Website : http://snowpiercer2013.interest.me/
Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=gp4sPaUij_w

Nous sommes en 2031. Cela fait maintenant 17 ans que les derniers survivants de l’humanité, pour ne pas mourir glacés, sont enfermés dans un train aux multiples wagons parcourant le tour du monde sans jamais s’arrêter.
Seulement, tous les passagers de ce train ne sont pas logés à la même enseigne. Alors que les plus riches, placés en tête de train, continuent à être épicuriens et profitent des services offerts en 1ère classe, les plus pauvres placés en queue de train sont rationnés, vivent entassés les uns sur les autres et souffrent de la répression policière.
Cela ne peut plus durer ! La révolte est menée par Curtis (Chris Evans) qui n’a qu’un seul objectif en tête : tuer Wilford, le créateur de la machine qu’il ne peut trouver qu’au tout premier wagon.

On peut dire que ce film est d’actualité !
A l’heure où le nombre de catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique augmente …
Alors que la classe moyenne disparaît pour creuser encore plus l’écart entre les riches et les pauvres…
Snowpiercer le Transperceneige est un film qui traite des nombreux travers de l’Homme : lutte des classes, propagande, bouleversements climatiques, instinct de survie…
En allant voir ce film, j’avais un peu peur de revoir un genre de Titanic, mais il n’a rien à voir avec ce dernier !
Tout au long du film, on suit l’avancée de Curtis (Chris Evans) et de ses compagnons révolutionnaires de wagons en wagons, faisant voyager le spectateur dans de nouveaux décors et univers ; il faut dire que l’esthétique a vraiment été travaillée. Porte après porte, nous découvrons le fonctionnement de ce train qui regorge de surprises.

Sinon, le mélange des nationalités américaines et coréennes dans le film se fait à merveille, ce qui est très appréciable !
Un film recommandé, ne serait-ce que pour découvrir un peu l’histoire de la BD française !

