A travers l’objectif de Kim Ki-Chan, un voyage dans le temps à la découverte de Séoul

Si la capitale coréenne semble de prime abord uniquement quadrillée de grands axes de circulation aux larges trottoirs et aux chaussées encombrées de voitures, elle dissimule également de tortueux réseaux d’allées où cohabitent magasins de chaussures en vrac, restaurants de quartier et autres salons de coiffure proposant des permanentes à des prix imbattables. Typiques de la vie séoulite, ces ruelles ont été le sujet de prédilection du photographe Kim Ki-Chan (김기찬, 1938-2005)… au point qu’il s’attache à en immortaliser l’atmosphère pendant plus de trente ans. Retour sur une œuvre qui témoigne du quotidien et des évolutions de Séoul au sortir de la guerre de Corée.

L’Hibiscus Syriacus, l’emblème végétal de Corée du Sud

Vous l’avez peut être déjà aperçue à la télévision ou dans un jardin mais saviez vous que l’Hibiscus Syriacus est la fleur nationale de la Corée du Sud ? Nommée Mugunghwa (무궁화) dans le pays, cette plante ornementale pousse en été, parfois même en automne selon les conditions météorologiques. Elle fait partie de la famille des Malvacées, autrement dit, qui ne supporte pas le froid et qui fleurit seulement au soleil.

La rébellion paysanne du Donghak : l’étincelle de la démocratie

À bien des égards, la fin du XIXème siècle fut une période compliquée pour la péninsule. Le Japon et la Russie se disputaient pour savoir qui aurait le monopole de l’influence sur la Corée, tandis que Kojong (고종) devenait le premier empereur et perdait sa femme, l’impératrice Myeongseong (명성황후), dans un assassinat retentissant. Dans ce climat tendu, la démocratie coréenne naissait et le système des classes était remis en cause par les partisans de la rébellion paysanne du Donghak (동학 농민 혁명).